Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Présentation
Yacht Class n°30 (sept-oct-nov 2022)
Cantieri Capelli
Ce tout nouveau Tempest vient remplacer le 900 Sun premier du nom, avec des atouts supplémentaires. Cette réactualisation s’exprime par un pont plus spacieux, convivial et ergonomique. Que ce soit en monomoteur ou en bimoteur, les performances seront au rendez-vous.
Texte : Philippe Leblond – Photos : Yamaha Motor
Sensiblement plus long que l’ancien et légèrement plus large, le nouveau 900 Sun fait bénéficier ses passagers de cet espace supplémentaire qui se traduit par deux solariums plus généreux et un carré plus convivial, sans oublier le poste de pilotage plus large et la console plus volumineuse. La grande banquette en U qui occupe toute la poupe permet de recevoir jusqu’à six convives pour une collation au mouillage. Une fois les agapes terminées, la table s’abaisse électriquement pour former un grand solarium dont la surface n’a rien à envier à celle du grand bain de soleil de la proue, même doté de son extension.
Comme sur l’ancien modèle, le dossier échancré de la banquette facilite le passage vers la plateforme de bain. Cette dernière est particulièrement spacieuse en raison de la propulsion monomoteur de notre bateau d’essai alors qu’il est aussi étudié pour recevoir deux hors-bords pour une puissance maxi homologuée de 500 chevaux. Dans le cas présent, le tableau arrière supporte le plus puissant des hors-bord Yamaha : le V8 425 XTO. Pourquoi Yamaha et pas une autre marque ? Parce que Yamaha et Capelli sont en partenariat exclusif depuis plus de 20 ans. Conséquence, vous ne verrez jamais de semi-rigide Capelli avec un moteur de marque différente… Revenons à l’aménagement du pont qui laisse une circulation facile de la poupe jusqu’aux apparaux de mouillage, intégrés dans une delphinière en polyester, élégamment dessinée. Cette dernière reçoit le guindeau électrique et ses commandes au pied tandis que l’ancre est à poste sur un davier basculant. Deux chaumards reprennent les amarres frappées sur deux robustes taquets fixes. La poupe est équipée de deux taquets identiques, fixés sur les plats bords. La capacité de rangement a également été augmentée sur ce nouveau 900, et il convient de signaler les deux bacs étanches situés sous les assises latérales de la banquette arrière. Mais, l’évolution la plus notable concerne le poste de pilotage. Il y a d’abord le leaning-post biplace qui intègre un bloc-cuisine avec grand évier et réfrigérateur à façade inox. Il a aussi le siège de pilotage biplace avec sa demi-assise relevable, et le tableau de bord nettement plus spacieux que celui de son devancier, offrant la possibilité d’intégrer un ou deux combinés à grand écran. Il y a enfin la console avec son haut pare-brise, protégeant efficacement pilote et copilote, ainsi que son ouverture frontale pour accéder au cabinet de toilette avec lavabo et WC marin. Le siège biplace, moulé sur l’avant de la console, sera apprécié lors de sorties par mer calme. Le T-top optionnel et le taud tendu par des perches en simili carbone, peuvent ombrager une bonne partie du pont. Autre atout de cette nouvelle version du 900 Sun, un niveau de réalisation (construction et finition) qui augmente la qualité perçue, au premier regard.
Une prise en main facile, un comportement sûr
Le 900 Sun est d’une prise en main rapide. Sa stabilité de route (tenue de cap rigoureuse et absence de roulis à la vitesse maxi) met tout de suite le pilote en confiance. Sur une mer calme qui ne permet pas de porter un jugement définitif quant au confort marin du Capelli, on profite de sa maniabilité pour enrouler les virages à différentes allures et rayons de braquage. Les trajectoires sont précises grâce à une gîte intérieure régulière et un grip ferme, sans qu’il soit trop agressif. Par contre, un choix d’hélice inapproprié (pas trop long de 21’’ entraînant un sous-régime du moteur) fait que le XTO manque de punch en sortie de virage. C’est aussi l’impression qu’il nous a laissé lors du déjaugeage (7’’4 !), en réel décalage avec ce que l’on a pu apprécier de ce colossal V8 sur d’autres semi-rigides (Capelli notamment). Ces 600 tr/min manquant à plein gaz ont aussi pénalisé la pointe de vitesse qui a « plafonné » à 45 nœuds. Une marque nettement en retrait de ce que revendiquent les techniciens de Yamaha qui disent avoir obtenu 52 nœuds avec une hélice plus courte (18’’)… Dans l’optique d’une utilisation collective, avec équipage nombreux, nous recommandons le package avec deux 200 ch, qui devrait bien supporter la charge et fait valoir un tarif plus attractif (132 516 € HT).
- Vitesse maxi : 45 nds à 5 400 tr/min
- Vitesse de croisière rapide : 36,3 nds à 4 500 tr/min
- Vitesse de croisière économique : 25,5 nds à 3 500 tr/min
- Temps de déjaugeage : 7,4 secondes
- Accélération de 0 à 20 nds : 6,9 secondes
- Consommation au meilleur rendement à 3 500 tr/min : 49,4 l/h
- Autonomie au meilleur rendement à 25,5 nds: 181 milles