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Présentation
Yacht Class n°38 (sept-oct-nov 2024)
Sunseeker Yachts
Dans sa gamme Ocean, le chantier britannique a placé deux unités de même longueur, 27 mètres, le 90 et le 182. Ce dernier se distingue avec un pont supérieur à demi fermé. Si les aménagements du pont inférieur sont identiques, en revanche le pont principal diffère notablement. Cap sur le 182 qui, comme son frère jumeau, se présente avec une habitabilité et une ergonomie très favorables pour la croisière.
Texte : Alain Brousse – Photos : DR
En préambule de ce test, il est une nouvelle que nous ne saurions passer sous silence. Jusque-là propriété du groupe chinois Dalian Wanda Group, Sunseeker serait en passe de rejoindre un investisseur américain, Lionheart, qui, entre autres activités, gère la marque bien connue Cigarette. Un pas de plus pour élargir son champ d’action outre-Atlantique. Pour cela, la marque peut s’enorgueillir d’avoir une gamme très variée d’unités : soit 22 modèles de 12 à 50 mètres symbolisant tous les genres recherchés dans ce créneau, de l’open hard-top au superyacht en passant, bien sûr, par les flybridges. Et, parmi ces derniers, l’Ocean 182, exposé pour la première fois au salon de Düsseldorf (janvier 2024) et que nous n’avons pas manqué de visiter.
Une performance digne de sa catégorie
Comme pour la plupart des Sunseeker, l’architecture de la coque et le design extérieur et intérieur demeurent l’affaire du bureau interne. De sa silhouette, on retient deux impressions. Son haut franc-bord et ses superstructures importantes laissent présager une habitabilité des plus intéressantes. D’autre part, son profil aux lignes un rien agressives sous-entend une performance dont il peut se prévaloir. De fait, dans sa version maxi, soit une paire de diesels MAN V12 de 1 900 chevaux, il revendique une vitesse maxi de 27 nœuds. Et son autonomie est estimée à 1 100 milles à 12 nœuds. Toutefois, le constructeur le propose dans une version plus sage : 2 x diesels MAN V12, soit 2 x 1 650 ch. L’unique poste de pilotage est situé à l’avant du pont supérieur, une timonerie dotée d’un tableau de bord ergonomique et possédant un fauteuil central réglable avec un repose pied.
Un beach-club sécurisant
Sur le plan de la navigation, l’Ocean 182 devrait être du genre à assurer, d’autant que les architectes »maison » ont une maîtrise certaine des conceptions de carène. Couvrir des milles procure du plaisir, mais il en est un qui en offre autant, si ce n’est plus : le mouillage, de préférence en des endroits paradisiaques. Et qui, sinon la poupe, se doit d’être conçue pour rendre ces moments inoubliables ? Celle de cette unité est particulièrement conviviale de par sa surface : 65 m2, soit une plateforme en partie hydraulique où les transats seront les bienvenus et qui servira de garage pour l’annexe d’une longueur maxi de 5 mètres. Le tableau arrière du 182 se lève et se transforme en un solarium pour quatre passagers. De chaque bord, un escalier mène au cockpit qui a été aménagé avec le traditionnel salon comprenant deux sofas en L pour le confort de six passagers. Et rien n’interdit de transformer ce lieu en un espace repas avec un meuble grill. La vue panoramique est un « plus » grâce notamment au balcon vitré surplombant le beach-club. La terrasse du sunbridge abrite totalement le cockpit où, sur chaque bord, un passavant nous indique le cap à suivre pour atteindre le pont avant qui, lui aussi, a la prétention d’être un lieu recherché pour la détente avec ses 15 m2. S’y trouvent trois banquettes avec au centre un solarium. Dernier endroit découvert : la terrasse du pont supérieur, soit 17 m2 sur lesquels on dispose une banquette en L, deux ou trois poufs et un meuble kitchenette avec grill. Voilà pour les espaces extérieurs, honneur à présent aux intérieurs.
Les quatre cabines sur le pont inférieur
Pour les architectes d’intérieurs de Sunseeker, le pont principal doit avant tout se doter d’un vaste salon. Nous le constaterons dès l’entrée dans cet aménagement intérieur aux deux tiers ouvert vers l’extérieur grâce à un vitrage latéral du plancher au plafond. Rien du paysage n’échappera aux passagers (entre 6 et 10) confortablement assis dans un sofa en L, plutôt moelleux. Celui-ci fait face à un grand écran TV intégré dans une paroi. Sur les 65 m2 de cet espace à la décoration moderne mais sans excès, nous découvrons une partie sur l’avant tribord où se trouve le coin repas, une table pour huit passagers qui jouiront de la vue extérieure. Juste en face, une cuisine totalement ouverte, dotée d’un équipement étudié et complet, livrera dans la seconde les mets du chef. On aperçoit alors un escalier qui descend vers le pont inférieur et plus particulièrement au niveau de la cabine VIP aménagée dans le volume de la proue et dotée d’une salle de bain privée. Tout comme les deux guests, une double et une twin dont les lits sont placés perpendiculairement au bordé. En revanche, la suite propriétaire se présente avec un lit king size adossé à une cloison transversale et elle occupe toute la largeur de l’unité. Spacieuse, elle prétend l’être, et à juste titre, puisque sa surface se monte à 35 m2, y compris une salle de bain avec en contigu un dressing digne du nom. Tout à l’arrière, contre la salle des machines, l’espace est aménagé pour l’équipage avec une cabine et un mess (carré et bloc cuisine). L’Ocean 182 saura convaincre les candidats à la croisière avec une habitabilité hors pair assurée notamment par le pont principal et le pont inférieur et ses quatre cabines. Son pont supérieur fermé aux deux tiers est un atout pour certains marchés, comme par exemple celui des Etats-Unis.